Juil 052016
 

Le génocide et l'ethnocide

En 1941, Churchill déclarait, deux mois après l'invasion de l'URSS : "L’agresseur se comporte avec une cruauté extraordinaire. Au fur et à mesure que les armées avancent, des districts entiers sont exterminés. Des dizaines de milliers d’exécutions – littéralement des dizaines de milliers– sont perpétrées par les unités de police allemandes. Nous sommes en présence d’un crime qui n’a pas de nom. ("We are in the presence of a crime without a name").
Le juriste juif polonais, Raphaël Lemkin, créa en 1943 le terme de "génocide" : "La guerre qui vient de se terminer a concentré notre attention sur le phénomène de destruction de populations entières, groupes nationaux, raciaux et religieux, tant du point de vue biologique que du point de vue culturel. (...)Tandis que la société cherche protection contre les crimes individuels, ou plutôt contre des crimes dirigés contre les individus, nous ne pouvons relever un sérieux effort en vue d'éviter et de punir le meurtre et la destruction de milliers d'êtres humains. Plus fort même, un nom adéquat pour le phénomène n'existait même pas.(...) L'expression "meurtre de masse" rendrait-elle le concept précis de ce phénomène ? Nous sommes d'avis que non, puisqu'elle n'inclut pas le motif du crime, plus spécialement encore lorsque le but final du crime repose sur des considérations raciales, nationales et religieuses. (...) Toutes ces considérations nous ont amenés à voir la nécessité de créer pour ce concept particulier un terme nouveau, à savoir le Génocide. Ce mot est formé de deux entités : "genos ", terme grec, d'un côté, signifiant race ou clan, et "cide " suffixe latin de l'autre comportant la notion de tuer. Ainsi. le terme "génocide", prendra rang dans la famille des termes tyrannicide, homicide, patricide".


En 1948 l'ONU adopta la "Convention internationale sur la prévention et la punition du crime de génocide" dont Lemkin fut le principal rédacteur. Les définitions du génocide varient  ; ainsi certains retiendront le caractère systématique et planifié et d'autres non. Des massacres de masse commis sur des critères politiques ou sociaux comme ceux commis sous Mao ou Pol Pot échappent pour certains à la définition du génocide.
Il s'agit donc bien  de comprendre qu'il n'est pas question de considérer qu'un génocide est plus grave qu'un crime de masse mais de comprendre qu'ils ne s'opèrent pas de la même manière, ne touchent pas les mêmes populations. Il est donc important de bien nommer les choses pour bien les comprendre.  On l'a malheureusement oublié - cela permettrait pourtant d'éviter de dire bien des âneries - mais la prise de conscience du génocide juif pendant la seconde guerre mondiale, et des moyens industriels mis en oeuvre pour le mettre en oeuvre, date seulement et véritablement du procès Eichmann de 1979.
Comme le rappelle Sophie Gourion dans le tumblr Les mots tuent : "Mal nommer un objet c’est ajouter au malheur de ce monde".
Le terme "ethnocide" est lui aussi également créé par Lemkin mais il prend un sens nouveau lors de la période de la décolonisation ; il désignera alors le fait de détruire une civilisation sans pour autant tuer les personnes concernées. Il peut être utilisé par exemple pour désigner la destruction de la culture d'ethnies minoritaires.

Pourquoi ce long préambule ?

Je crois que la définition du mot "génocide" est à peu près comprise et acceptée par tous et toutes ; elle n'allait pourtant pas de soi il y a 60 ans. Nous sommes aujourd'hui capables de comprendre que le génocide désigne un événement particulier qu'il est important de nommer et étudier précisément.

La naissance du mot "femicide"

En 1976 Diana Russell et Jill Radford créent le mot de "fémicide" que Russell définit comme le fait pour des hommes de tuer des femmes parce qu'elles sont des femmes. Lorsqu'un cambrioleur tue une bijoutière qui refuse de lui ouvrir les coffres, les raisons ne sont pas les mêmes que lorsqu'un homme tue sa femme parce qu'elle veut le quitter. Tous les meurtres de femmes ne sont donc pas des féminicides.
Encore une fois il ne s'agit pas de dire qu'un meurtre crapuleux est moins grave ou que le meurtre d'une femme est plus grave que celui d'un homme mais de bien nommer les actes pour lutter efficacement contre.
Le fémicide s'exprime rarement comme le génocide c'est à dire qu'on ne tue pas (ou extrêmement rarement) toutes les femmes d'une nation ou d'une région entière. Si on le fait, on tue en général également les hommes et il s'agit alors d'un génocide même si on peut néanmoins noter qu'il existe des crimes sexospécifiques dans les génocides ; ainsi les femmes sont souvent violées avant et/ou après avoir été tuées ce que sont moins souvent les hommes (je dis "moins souvent" car le viol d'hommes dans les génocides est peu documenté mais il doit être, à mon sens, plus fréquent  qu'on  ne le croie). Ainsi on ne peut dire que les femmes tutsies ont été victimes d'un fémicide puisque les hommes tutsis ont également été assassinés pendant la même période.

Il existe quelques exemples de fémicides de masse comme en Chine par exemple où beaucoup de nouvelles-nées ont été tuées à la naissance à cause de la politique de l'enfant unique et du fait que, de façon quasi universelle, les couples préfèrent avoir un garçon qu'une fille.
A noter qu'on ne parle pas de fémicide pour l'avortement sélectif de fœtus femelles puisqu'il ne s'agit pas de personnes (c'est le cas en Inde) ; on préfère parler de foeticide féminin.

Le fémicide concerne donc le meurtre de femmes tuées parce qu'elles sont des femmes ; cela concerne entre autres  la lapidation des femmes, ce qu'on appelle des crimes d'honneur, le fait de tuer sa femme parce qu'elle veut partir/a souri au voisin/s'habille trop court/et toutes autres magnifiques raisons trouvées pour expliquer qu'on tue sa femme car elle ne s'est pas comportée comme une société sexiste le lui a enseigné. Pour Russell, le fémicide implique beaucoup d'autres faits comme par exemple le fait de refuser aux femmes de pouvoir avorter dans de bonnes conditions ce qui les expose à des dangers potentiellement mortels en terme d'asepsie. D'autres féministes y ajoutent la mortalité maternelle si elle est due à un manque d'hygiène pouvant être évité, les crimes lesbophobes, les décès liés à des mutilations génitales, ceux liés au manque de nourriture ou de soins médicaux détournés au profit des hommes etc.

L'apparition du mot "féminicidio" avec Ciudad Juarez

Le mot féminicidio a été créé par l'anthropologue mexicaine Marcela Lagarde pour décrire les meurtres de femmes au Mexique et au Guatemala à partir du début des années 90. En effet si elle avait repris le terme "fémicide" (soit femicidio en espagnol), il aurait été l'équivalent en symétrie du terme "homicide" ce qui n'aurait pas rendu compte de son sens précis.
Ciadad Juarez est une ville frontalière des Etats-Unis au nord du Mexique.
A partir des années 60, s'installent au Mexique des usines d'assemblage, les fameuses maquiladoras qui étaient censées résoudre la crise économique mexicaine :
- en fournissant de l'emploi en particulier aux exilés ruraux dont l'augmentation massive avait créé un grand nombre de bidonvilles
- en augmentant l'investissement étranger au Mexique
- en augmentant les exportations donc les richesses mexicaines
- en contrant les départs  vers les Etats-Unis puisque les mexicains trouveraient des emplois sur place.
Les maquiladoras bénéficient d'une exonération des droits de douane ; on y assemble des marchandises à moindre coût puis on les exporte. Elles emploient en général des femmes très peu payées qui peuvent être renvoyées du jour au lendemain. Il y a très peu de syndicalisation, (il est de toutes façons désapprouvé et réprimé) et beaucoup d'accidents du travail. La main d'œuvre est très abondante et les gens très pauvres et sans emploi. On sait donc que peu de gens oseront se plaindre, d'autant plus lorsqu'il s'agit de femmes migrantes rurales, appartenant parfois à des minorités, isolées et loin de leur famille. Il n'y a que peu de transports publics et d'éclairage nocturne à Ciudad Juarez ; les usines ont parfois investi dans quelques bus de nuit pour les travailleuses mais cela reste rare. Les travailleuses ne sont donc en sécurité nulle part.
En 1994 est signé l'ALENA un accord de libre-échange entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique. Les Etats-Unis ont pu ainsi importer librement  et en grande quantité des produits agricoles issus de l'agriculture intensive ; cela a déstabilisé profondément l'économie mexicaine (ainsi de nombreux produits de base ont beaucoup augmenté ; la tortilla a augmenté de 279% entre 1994 et 2004). Les paysans mexicains ont fait faillite, sont alors partis vers les villes frontalières pour tenter de trouver du travail dans les maquiladoras ce qui a entraîne une baisse des salaires et une importante hausse de la criminalité (gangs, trafic de drogue etc).
En quelques années le visage de la population de Ciudad Juarez a beaucoup changé puisque composé à 70% de femmes jeunes, seules et pauvres.

Il est important de comprendre la situation économique du Mexique si l'on veut comprendre les féminicides mais cela serait une grave erreur de faire porter la "responsabilité" des féminicides à l'unique capitalisme (et cela serait une tout aussi grave erreur que de l'oublier).

Sans titre-1

(Gabriel Romero 2014)

C'est à partir de 1993 et ce pendant une décennie qu'on constate que beaucoup de femmes, adolescentes et parfois pré-adolescentes des classes les plus pauvres de la société (et appartenant parfois à des minorités ethniques) disparaissent. On retrouve parfois leur corps ; la plupart du temps cela n'est pas le cas. Les corps retrouvés ont souvent été violés, torturés, démembrés, mutilés. On les retrouve seuls ou en groupes, jetés comme des ordures. Il est impossible de savoir le nombre de femmes disparues ; on parle de 1500 ; les associations de victimes estiment qu'il y en a beaucoup plus. Il est difficile de vous résumer l'affaire des disparues de Ciudad Juarez autrement que par d'horribles faits qui illustrent l'incurie des autorités et l'impunité des meurtriers ; des "meurtriers" trouvés opportunément qu'on torture jusqu'à ce qu'ils avouent et qui sont assassinés en prison ainsi que parfois leur avocat. Des familles de victimes qui apprennent 3 ans après que les restes de leur fille étaient dans une morgue locale. Des mères de victimes assassinées. Des familles qui font appel à des experts indépendants pour faire authentifier les ossements de leur enfant. Le gouverneur de province, devenu ensuite ministre de la Justice qui explique qu'il n'y a pas de disparition mais que si par hasard il y en avait, ca n'étaient de toutes façons que des filles faciles. Des découvertes de charniers mal menées où les familles de victimes finissaient le travail mal fait par la police en ramassant eux mêmes indices et restes humains. Des enquêtes truquées et bâclées où l'on donnait le premier nom de disparue qui venait à des ossements. Des gangs qui inventent le "rape tree" où l'on étale sur un arbre les vêtements de celle-s qu'on a violé-es  comme un défi au gang rival.
Corruption, machisme, incompétence, incurie et impunité.
Un rapport de 1998 a mis en cause près de 200 fonctionnaires pour négligence dans la conduite des enquêtes sans qu'ils soient renvoyés.
Les hypothèses les plus folles ont couru entre sectes sataniques, trafics d'organes et serial killers. Les recherches plus sérieuses nous disent simplement et tristement que les hommes vivent dans un tel climat d'impunité qu'ils tuent des femmes ; il n'y a pas 1, 10 ou 20 criminels mais sans doute presque autant que de victimes, qui, comme dans la plupart des féminicides, connaissaient leur meurtrier qui était une connaissance ou un proche. Certains journalistes comme Diana Washington Valdez implique des politiques et des policiers dans les viols et les meurtres, soit directement, soit indirectement car ils protègeraient certains auteurs, des narcotrafiquants.
En 2009 le Mexique a été condamné par la Cour interaméricaine des droits de l’homme pour avoir failli "à son devoir d’enquêter et de garantir les droits à la vie” de trois femmes retrouvées assassinées en 2001 dans un champ de coton de Ciudad Juárez".

Marcela Lagarde qui a travaillé sur le féminicide au Mexique a constaté que le cas de Ciudad Juarez est loin d'être isolé et présent dans de nombreuses villes du Mexique ; dans 65% des cas les femmes qui avaient été retrouvées assassinées avaient déposé plainte pour violence. Elle a démontré que pour qu'il y ait féminicide, il faut que l'Etat ne donne pas de garanties suffisantes aux femmes en ce qui concerne leur sécurité dans les lieux privés, au travail, dans des espaces de loisir ou dans l'espace public.  Elle considère donc que le féminicide doit être considéré comme un crime d'état ; il englobe l'ensemble des faits où lorsque des femmes disparaissent ou sont assassinées, la seule réponse de l'état est l'inertie, le silence, l'inactivité voire la corruption. Entre 2012 et 2013, 3892 femmes ont été assassinées au Mexique ; 613 seulement on fait l'objet d'une enquête et 1.6% d'entre eux ont été jugés.
Un texte remarquable proposant des analyses approfondies des féminicides mexicains : Des assassinats de Ciudad Juárez au phénomène des féminicides : de nouvelles formes de violences contre les femmes ? de Jules Falquet
Le féminicide est reconnu comme tel dans le code pénal mexicain depuis 2012.
Beaucoup de pays sud-américains ont travaillé sur la notion de féminicide car la violence envers les femmes y est parfois très élevée. Ainsi on estime qu'environ 4000 femmes ont été assassinées au Honduras entre 2002 et 2013 ; là encore l'état, la justice et la police ont été mis en cause pour leur passivité voire leur complicité dans ces crimes. Le féminicide a été inscrit en 2013 dans leur code pénal.
Cela a été le cas en 2007 pour le Costa Rica, le Guatemala en 2008, le Chili en 2010, le Pérou en 2011, le Salvador, l'Argentine et le Nicaragua en 2012, la Bolivie en 2013.
En Europe les crimes de féminicides sont reconnus en Espagne depuis 2004 et en Italie depuis 2013 (femminicidio).

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Milan, 2012. Campagne contre les féminicides.  / MAULE/Fotogramma/ROPI-REA  (La Croix)

 

L'OMS catégorise le féminicide en 4 types :
- le féminicide intime : un crime individuel commis par un partenaire ou un ex partenaire ; cela concerne 35% de l'ensemble des meurtres commis sur les femmes dans le monde
-  Les crimes dits crimes d'honneur ; un membre de la famille tue une femme ou une fille qui aurait commis une transgression sociale de genre (avoir été violée peut être considéré comme une transgression sociale de genre).
- le crime lié à la dot ; tuer une femme pour un conflit lié à la dot qui devrait être versée par la famille de la femme.
- Le féminicide non intime : il s’agit d’un crime commis par une personne qui n’a pas de lien intime ou familial avec la victime.

 

Les féminicides où le racisme est présent

Appartenir à plusieurs minorités, au sens politique du terme (par exemple être une femme noire) vous expose à davantage de dangers.  C'est dans cette optique qu'il convient d'étudier les féminicides des femmes autochtones au Canada. Pour comprendre la situation des femmes autochtones dans ce pays, je vous invite à visiter le site de l'association des femmes autochtones du Canada. Les femmes autochtones courent trois fois plus de risques de violence que les autres femmes ; on estime qu'en 30 ans 1186 d'entre elles ont disparu ou ont été assassinées. Au moins 1017 femmes autochtones ont été victimes de meurtres entre 1980 et 2012 (16 % des homicides féminins) alors qu'elles ne constituent que 4,3 % de la population féminine. Il a été démontré que les enquêtes de police ont été mal menées et bâclées. Justin Trudeau avait promis en 2015 lors de la campagne électorale de lancer une commission d'enquête ; une consultation auprès des familles des femmes autochtones disparues ou assassinées a eu lieu et pris fin en février 2016. On s'achemine donc (enfin espérons le) vers une commission nationale d'enquête. En juin 2016, la ministre des affaires autochtones déclarait que la police avait régulièrement tendance à mal enquêter sur les cas de morts suspectes de femmes autochtones laissant ainsi parler ses préjugés. Au Canada, les femmes autochtones souffrent d'être perçues comme des "femmes faciles", des prostituées, des alcooliques et des droguées.
On a pu constater que dans certains cas médiatisées de tueurs en série célèbres comme Robert Pickton au Canada ou Lonnie David Franklin Jr, récemment jugé aux Etats-Unis, le fait que leurs victimes aient été souvent racisées et parfois droguées et prostituées (ou considérées comme telles) a fait que le travail d'enquête de police a souvent été bâclé.

Comment lutter contre les féminicides  ?

L'OMS recommande entre autres de
- renforcer la détection des cas de féminicides ; il convient donc de multiplier la collecte de données qu'il est nécessaire de bien étudier et analyser
- former le personnel de santé au sens le plus large à repérer les cas de féminicides et de violences conjugales. "Une des meilleures méthodes ayant fait leurs preuves est l’échelle d’évaluation du danger, qui évalue spécifiquement le risque qu’une femme qui se fait soigner suite à des violences exercées par un partenaire intime soit ultérieurement tuée par son partenaire".
- former et sensibiliser la police et tous les membres du système judiciaire
-  Renforcer la prévention ; pour réduire les féminicides, il faut avant tout diminuer la violence conjugale.
- Travailler sur le rapport entre la possession d'armes à feu et le féminicide. Pour les pays concernés réduire la possibilité d'avoir une arme à feu et durcir la législation en particulier pour les auteurs de violences contre une femme.
- Renforcer la recherche, les lois et la prise de conscience concernant le crime " d’honneur".

 

Le cas de la France

En France le fait de tuer pour des raisons racistes ou homophobes constitue une circonstance aggravante ce qui n'est pas le cas du sexe. En effet, rien n'est prévu pour les meurtres commis à cause du sexe de la victime. Comme le souligne Diane Roman, "le Code pénal ne prend en compte que le statut de l’auteur du crime, et pas celui de la victime". Pourtant, en matière d’expression publique, la diffamation et l'injure sexistes sont bien punies. Ilserait donc logique de reconnaître la spécificité des violences physiques sexistes comme le recommandent d'ailleurs toutes les juridictions internationales.

Le mot "féminicide" a été ajouté le 16 septembre 2014 au vocabulaire du droit et des sciences humaines par la Commission générale de terminologie et de néologie comme "l’homicide d’une femme, d’une jeune fille ou d’une enfant en raison de son sexe. Note : Le féminicide peut désigner un meurtre à caractère individuel ou systématique."  La même année l'association féministe Osez le féminisme demandait l'inscription du féminicide au Code pénal.
Il y a eu 122 femmes mortes sous les coups de leur conjoint en 2015 en France. Cela ne reflète pas la totalité des féminicides commis en France qui peuvent aussi être le fait d'inconnus par exemple. Il y aurait urgence à reconnaître le féminicide dans le code pénal français et, comme le préconise l'OMS à former et sensibiliser les personnels de santé, la police, la gendarmerie, les personnels de justice, les services sociaux divers à reconnaître et identifier la violence sexo-spécifique.

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