Aujourd'hui je voudrais interroger la place des hommes dans le mouvement féministe. Ce texte peut déjà servir de préambule à la réflexion. L'idée m'est venue d'un homme sur twitter qui m'a interrogé sur cette place ; j'avoue bien volontiers que c'est le premier à m'avoir demandé cela. En 15 ans de féminisme je n'ai aucun souvenir qu'un homme ne m'ait jamais demandé "où je peux me situer ?". Je ne le cite pas il se manifestera s'il le souhaite.
Je suis tombée par hasard sur cet article en tiquant sur le titre.
Le nymphomanie est le prototype du terme sexiste par excellence, qui n'existe evidemment pas pour les hommes.
Je suis allée de surprise en surprise. On nous parle d'une "nymphomane", d'une "cougar", aux "courbes de sirène", d'une "tigresse".
Préambule ; la sociologie aide à dessiner à grands traits une société ; ne pas vous reconnaître dans ce portrait ne veut pas dire qu'il n'existe pas. Constater quelque chose ne veut pas dire que je l'approuve.
Très tôt, avant même leur naissance, garçons et filles sont conditionnés à leur futur rôle. Des études montrent que devant un bébé qu'on suppose garçon, on loue sa vivacité et son caractère colérique. L'on exalte chez le petit garçon des valeurs dites viriles comme la compétitivité ou l'agressivité. Une étude menée par Fisher Price révélait que les parents répugnent à ce qu'un petit garçon joue à des "jeux de fille". Même si les modèles parentaux ont beaucoup évolué, et que les pères souhaitent s'occuper de leurs enfants, on voit encore des poupons à destination unique des petites filles.
Le mâle blanc catholique hétérosexuel (MBCH) connait, depuis un siècle, une existence bien difficile.
Il se pensait à l'abri, persécuté qu'il était depuis des années par des hordes qui féminines, qui basanées, qui juives, qui n'avaient à la bouche que l'égalité et autres fariboles n'intéressant au fond que les esprits peu combatifs et ambitieux.
Il est en effet tout de même connu que "quand on veut on peut" et si on n'a pas pu c'est qu'on n'a surtout pas voulu.
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(mon titre comporte une référence de foufou).
Dans son article Sacrées parisiennes, dont le titre seul aurait du nous mettre la puce à l'oreille (personnellement, je n'emploie l'adjectif sacré qu'à destination unique des enfants de moins de 5 ans qui ont volé un bonbon), François Hauter dresse le portrait des femmes françaises.
Que dis je ; de la femme parisienne, rive gauche qui s'habille en Dior. Oui en gros il parle de deux personnes.
[oui mon titre est ironique]
(je précise au cas où, on a eu du beau boulet ces temps derniers).
25%. 25 est est le nombre de français et de françaises pensant qu'en temps de crise, les hommes doivent être prioritaires face à l'embauche.
L'étude a été réalisée par l'INSEE : "Couple, famille, parentalité, travail des femmes - Les modèles évoluent avec les générations" Lire la suite »
Aujourd’hui nous allons nous poser une question fondamentale.
Qu’est ce qu’une question fondamentale ? C’est une question que personne ne s’est jamais posée. Mais un journal féminin – ou masculin – l’impose comme étant le sujet dont tout groupe composé de gens ayant les mêmes organes génitaux discute.
ex. Groupe de garçons "mais pourquoi les filles n’aiment pas l’éjaculation faciale ?"
ex. Groupe de filles "mais pourquoi les garçons ne veulent pas faire 5 h de shopping à H&M ?"
Dans son édition de ce mercredi, le canard enchaîné s'est penché sur les mémoires d'un homme désormais politique David Douillet.
On tend souvent à penser que le féminisme est une doctrine, un militantisme ne concernant que les femmes. A ce titre, on suppose que seules les femmes peuvent l'être et que les quelques hommes qui le seraient, ne le seraient que par solidarité.
[sujet à haute teneur en polémique]
En 2006, l’OMS déclarait que la circoncision diminuait les risques d'attraper le virus du sida, tant les hommes circoncis que leurs partenaires.
(article payant)