Elise Thiébaut, dans Ceci est mon sang, qui m'a été envoyé par les Editions La Découverte, dresse une histoire des règles tout en alternant histoires personnelles et faits scientifiques, sociologiques et historiques autour des règles. Elle rappelle également les nombreuses représentations historiques et religieuses autour des règles.
Voici le résumé du livre Le rose et le bleu La fabrique du féminin et du masculin de Scarlett Beauvalet-Boutouyrie et Emmanuelle Berthiaud. Ce livre m'a été offert par l'intermédiaire de ma wish list. Si mes résumés de livres féministes vous intéressent, je vous invite à y passer. Je ne peux malheureusement tous les acheter moi-même donc vous pouvez contribuer au blog de cette manière. Et si des éditeurs, éditrices ou auteur-es sont intéressé-es pour m'envoyer leurs livres, ils sont évidemment les bienvenu-es.
Nous sommes toutes et tous profondément éduqué-es, conditionné-es, formaté-es à haïr les femmes. Nous haïssons les femmes quand elles sont belles, nous haïssons les femmes lorsqu'elles sont laides, nous haïssons les femmes quand elles sont grosses, nous haïssons les femmes comme ci ou comme cela. Nous n'aimons rien de ce qui est considéré comme féminin et nous nous en excusons si c'est le cas ("j'aime bien le maquillage pardon c'est un peu futile mais ca me détend" - rire gêné).
Les femmes se haïssent entre elles mais leur pouvoir de nuisance, en termes de violences de genre, reste limité. Les hommes sont éduqués, formatés, à battre les femmes, à les violer, à les harceler. Il existe une violence de genre exercée par les hommes contre les femmes. Cette violence implique des agressions sexuelles, des viols, des insultes sexistes et du harcèlement. Cette violence est condamnée mais aucun réel effort n'est fait pour lutter contre ; la pluie tombe et les hommes violentent les femmes c'est ainsi.
Notre relation aux femmes est faite d'ambivalence. On aime la beauté de certaines femmes mais on tend à les trouver bêtes. On les trouve sournoises, futiles, colériques, têtes en l'air ; des charmantes têtes de linotte qu'il fait bon avoir près de soi mais pas trop longtemps. Nous nous conditionnons à apprécier les qualités dites masculines (franchise, courage, force) et à sur-estimer les défauts dits féminins (sournoiserie et futilité en tête de liste).
Nous affirmons que le viol des femmes est un crime épouvantable mais nous considérons que, quand même, certaines femmes l'ont bien cherché.
Nous affirmons que nous ne frapperions pas une femme "même avec une rose" mais quand même certaines sont bien chiantes.
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Ces derniers temps, que ce soient dans des séries ou des films, je me suis systématiquement retrouvée à regarder des scènes où un homme quelconque dit à un garçon "tu prendras bien soin de ta mère" avec la merveilleuse variante "C'est maintenant toi le chef de famille".
[petit aparté pour les gens qui pourraient avoir l'idée saugrenue de me dire que "ce n'est pas un combat important et que je ne me préoccupe que de conneries". Vous allez immédiatement taper "viol" dans le moteur de recherche du blog, vous aurez de la lecture pour une semaine et vous penserez à vous excuser. Merci d'avance]
Beaucoup ont tendance à voir les féministes comme un groupe monolithique, dont les membres seraient interchangeables. Le féminisme est, plus que jamais, riche de personnalités très diverses.
J'ai donc décidé d'interviewer des femmes féministes ; j'en connais certaines, beaucoup me sont inconnues. Je suis parfois d'accord avec elles, parfois non. Mon féminisme ressemble parfois au leur, parfois non.
Toutes sont féministes et toutes connaissent des parcours féministes très différents. Ces interviews sont simplement là pour montrer la richesse et la variété des féminismes.
Beaucoup ont tendance à voir les féministes comme un groupe monolithique, dont les membres seraient interchangeables. Le féminisme est, plus que jamais, riche de personnalités très diverses.
J'ai donc décidé d'interviewer des femmes féministes ; j'en connais certaines, beaucoup me sont inconnues. Je suis parfois d'accord avec elles, parfois non. Mon féminisme ressemble parfois au leur, parfois non.
Toutes sont féministes et toutes connaissent des parcours féministes très différents. Ces interviews sont simplement là pour montrer la richesse et la variété des féminismes.
Beaucoup ont tendance à voir les féministes comme un groupe monolithique, dont les membres seraient interchangeables. Le féminisme est, plus que jamais, riche de personnalités très diverses.
J'ai donc décidé d'interviewer des femmes féministes ; j'en connais certaines, beaucoup me sont inconnues. Je suis parfois d'accord avec elles, parfois non. Mon féminisme ressemble parfois au leur, parfois non.
Toutes sont féministes et toutes connaissent des parcours féministes très différents. Ces interviews sont simplement là pour montrer la richesse et la variété des féminismes.
Beaucoup ont tendance à voir les féministes comme un groupe monolithique, dont les membres seraient interchangeables. Le féminisme est, plus que jamais, riche de personnalités très diverses.
J'ai donc décidé d'interviewer des femmes féministes ; j'en connais certaines, beaucoup me sont inconnues. Je suis parfois d'accord avec elles, parfois non. Mon féminisme ressemble parfois au leur, parfois non.
Toutes sont féministes et toutes connaissent des parcours féministes très différents. Ces interviews sont simplement là pour montrer la richesse et la variété des féminismes.
Beaucoup ont tendance à voir les féministes comme un groupe monolithique, dont les membres seraient interchangeables. Le féminisme est, plus que jamais, riche de personnalités très diverses.
J'ai donc décidé d'interviewer des femmes féministes ; j'en connais certaines, beaucoup me sont inconnues. Je suis parfois d'accord avec elles, parfois non. Mon féminisme ressemble parfois au leur, parfois non.
Toutes sont féministes et toutes connaissent des parcours féministes très différents. Ces interviews sont simplement là pour montrer la richesse et la variété des féminismes.
Anecdotiques, ces dizaines d'hommes outrés au fil des années lorsque j'avais le malheur de lancer une initiative réservée aux femmes.
Anecdotique, le fait que des hommes ne prennent pas la peine de lire les interview que je mène depuis quelques jours mais préfèrent commenter le fait que j'interviewe uniquement des femmes.
Je pourrais exposer les dizaines de textes ou de projets intéressant directement les hommes que j'ai pu crer mais je me rends compte que cela ne serait jamais assez, qu'il en faudrait toujours plus, qu'à partir du moment où il y a UN projet sans homme c'est déjà un de trop. Tous ceux qui reprochent la non mixité nous disent bien qu'ils sont très féministes d'ailleurs mais curieusement ils ne semblent pas s'intéresser à ce que les femmes ont à dire, ils préfèrent parler de ce que eux voudraient dire. Une étude montrait qu'on reproche toujours à une femme de parler trop.. parce qu'il a en fait été mesuré qu'elle parle trop face aux femmes qui ne parlent pas.