Beaucoup ont tendance à voir les féministes comme un groupe monolithique, dont les membres seraient interchangeables. Le féminisme est, plus que jamais, riche de personnalités très diverses.
J'ai donc décidé d'interviewer des femmes féministes ; j'en connais certaines, beaucoup me sont inconnues. Je suis parfois d'accord avec elles, parfois non. Mon féminisme ressemble parfois au leur, parfois non.
Toutes sont féministes et toutes connaissent des parcours féministes très différents. Ces interviews sont simplement là pour montrer la richesse et la variété des féminismes.
Je ne m'étais pas intéressée au porno de près depuis très longtemps ; 5 ou 6 ans ce qui au niveau de web constitue un temps extrêmement long. J'en étais restée à un truc certes marketé, avec des segments définis selon les fantasmes des uns et des autres mais rien de plus. En gros tu avais une dizaine de catégories qui allaient de "Sodomie", à "extrême" en pensant par "à plusieurs" et cela s'arrêtait là.
(pour précision, une partie des liens que je donne est pornographique 🙂 )
Rien de tel pour moi qu'une saine colère afin de retrouver l'inspiration, qui me manque singulièrement ces temps derniers.
Il y a quelques jours, le comique Jeremie Ferrari s'est déclaré outré qu'une ancienne actrice de porno, Clara Morgane soit animatrice de télévision. Aujourd'hui un groupe féministe a écrit ce texte sur Zahia Dehar qui m'a consterné.
J'ai donc vu une partie du film de Erika Lust Cabaret desire. Un film pornographique donc.
Ma culture en matière de pornos s'est arrêtée aux Andrew Blake des années 90 c'est dire que je ne suis pas super qualifiée sur le sujet.
On est donc censé être face à un porno féministe. Ou pour les femmes. Ou alors elle croit que c'est pareil, je ne sais pas.
Je suis tombée sur une étude indiquant que le porno ne faciliterait pas le passage à au crime sexuel.
Démystifions de suite les choses. Quelques féministes n'aiment pas le porno en tant que tel, la majeure partie des féministes n'aime simplement pas 99% de la pornographie actuelle.
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J’ai donc lu le livre de Peggy Sastre "Ex utero pour en finir avec le féminisme".
Avant l’hallali, commençons par dire que je partage beaucoup des conclusions de Sastre parce que cela ne va pas vraiment se sentir à la lecture de ma critique.
Ce livre, est, clairement un bouquin de sociobiologie, discipline qui me vaut, à chaque lecture des spasmes intestinaux fort désagréables.
Quel est le problème de la sociobio ?
On est dans un laboratoire et on constate que 1 + 1 = 2. On en conclut que, partout ca sera la même chose. Peu importe que l’environnement soit modifié, que les gènes eux-mêmes, puisqu’il faut en venir là, aient un comportement différent en fonction de l’environnement.
En clair le sociobio prend un fait, un autre fait, et se demmerde pour trouver une corrélation entre les deux. On est donc à l’antithèse de la science.