Beaucoup ont tendance à voir les féministes comme un groupe monolithique, dont les membres seraient interchangeables. Le féminisme est, plus que jamais, riche de personnalités très diverses.
J'ai donc décidé d'interviewer des femmes féministes ; j'en connais certaines, beaucoup me sont inconnues. Je suis parfois d'accord avec elles, parfois non. Mon féminisme ressemble parfois au leur, parfois non.
Toutes sont féministes et toutes connaissent des parcours féministes très différents. Ces interviews sont simplement là pour montrer la richesse et la variété des féminismes.
Beaucoup ont tendance à voir les féministes comme un groupe monolithique, dont les membres seraient interchangeables. Le féminisme est, plus que jamais, riche de personnalités très diverses.
J'ai donc décidé d'interviewer des femmes féministes ; j'en connais certaines, beaucoup me sont inconnues. Je suis parfois d'accord avec elles, parfois non. Mon féminisme ressemble parfois au leur, parfois non.
Toutes sont féministes et toutes connaissent des parcours féministes très différents. Ces interviews sont simplement là pour montrer la richesse et la variété des féminismes.
Beaucoup ont tendance à voir les féministes comme un groupe monolithique, dont les membres seraient interchangeables. Le féminisme est, plus que jamais, riche de personnalités très diverses.
J'ai donc décidé d'interviewer des femmes féministes ; j'en connais certaines, beaucoup me sont inconnues. Je suis parfois d'accord avec elles, parfois non. Mon féminisme ressemble parfois au leur, parfois non.
Toutes sont féministes et toutes connaissent des parcours féministes très différents. Ces interviews sont simplement là pour montrer la richesse et la variété des féminismes.
La question du militantisme est une question finalement assez épineuse. Ainsi par exemple beaucoup de femmes féministes hésitent à se déclarer comme militantes ; d'autant plus lorsqu'elles entendent régulièrement "qu'elles ne militent que sur Internet". Beaucoup de femmes, dans les interviews que je suis en train de mener, me disent, alors même qu'elles ont énuméré tout ce qu'elles faisaient au quotidien, me disent "ne pas se voir comme des militantes". C'est une assertion qui ne serait pas à discuter si elle n'émanait pas parfois d'un dénigrement certain qui conduit beaucoup de femmes à toujours minorer ce qu'elles peuvent faire.
Beaucoup ont tendance à voir les féministes comme un groupe monolithique, dont les membres seraient interchangeables. Le féminisme est, plus que jamais, riche de personnalités très diverses.
J'ai donc décidé d'interviewer des femmes féministes ; j'en connais certaines, beaucoup me sont inconnues. Je suis parfois d'accord avec elles, parfois non. Mon féminisme ressemble parfois au leur, parfois non.
Toutes sont féministes et toutes connaissent des parcours féministes très différents. Ces interviews sont simplement là pour montrer la richesse et la variété des féminismes.
Beaucoup ont tendance à voir les féministes comme un groupe monolithique, dont les membres seraient interchangeables. Le féminisme est, plus que jamais, riche de personnalités très diverses.
J'ai donc décidé d'interviewer des femmes féministes ; j'en connais certaines, beaucoup me sont inconnues. Je suis parfois d'accord avec elles, parfois non. Mon féminisme ressemble parfois au leur, parfois non.
Toutes sont féministes et toutes connaissent des parcours féministes très différents. Ces interviews sont simplement là pour montrer la richesse et la variété des féminismes.
Si nous réalisions un micro-trottoir dans la rue à propos du viol, les mots ne seraient pas assez forts pour en parler. On nous évoquerait ce "crime abominable", qui "détruit la vie des femmes" et dont "elles ne peuvent jamais se remettre". Le violeur serait qualifié de "monstre", de "salopard", "d'être inhumain", qu'il faut "enfermer à vie", voire "tuer" ou "castrer". Si nous parlions de viol sur des mineur-es de moins de 15 ans, les réactions seraient encore plus violentes et virulentes.
Si nous interrogions ensuite sur les gens sur ce qu'est pour eux un viol, la définition serait sans doute la suivante : "une jeune femme court-vêtue rentrant chez elle tard le soir, violée par un inconnu armé d'un couteau". Nous savons que ces représentations sont fausses mais elles ont profondément ancré nos esprits et il est extrêmement difficile de se sortir de l'esprit cette image pour se rappeler que le viol a davantage lieu dans un lieu privé et par une connaissance. Pourtant nous sommes à peu près toutes et toutes convaincues, que si nous ne condamnons pas tous les viols, nous condamnons les plus terribles, les plus violents, les plus atroces.
Avant même leur naissance, on prépare les futurs hommes et femmes à des rôles genrés. Dés la vision échographique d'un pénis - ou d'une absence de pénis - , on imagine un prénom sexué, on achète jouets et vêtements qui le sont tout autant et on peint la chambre en fonction du genre qu'on souhaite pour son enfant. Dés lors, hommes et femmes sont préparés à leur future fonction dans la société et l'on se comporte différemment selon le genre de l'enfant ce qui façonne sans nul doute des façons différentes d'être au monde. Ainsi par exemple, les bébés filles sont nourries moins rapidement et moins longtemps, on n'attend pas les mêmes qualités d'elles que des garçons et l'on n'interprète pas de la même façon ce qu'elles expriment. En crèche on va encourager la créativité des garçons et pousser les filles à adopter des comportements "comme maman".
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Naomi Wolf a montré dans "Quand la beauté fait mal. Enquête sur la dictature de la beauté" combien les femmes étaient soumises à des injonctions autour de leur physique, injonctions en général inatteignables ; il suffit d'ouvrir un magazine féminin pour s'en convaincre en regardant des minces mannequins blanches et blondes de 16 ans vanter le succès de crèmes anti rides et de produits anticellulite.
Ces injonctions conduisent donc en général les femmes à se dévaloriser quand elles ne les amènent pas à souffrir de différentes pathologies comme l'ont montré Susan Faludi et Mona Chollet en détaillant les maladies associées à des crèmes, des produits à injecter ou des opérations esthétiques ou à l'injonction d'être le plus mince possible. " [Les diktats esthétiques] contribuent à aggraver ce sentiment d'isolement dont souffrent les femmes des années quatre-vingts, car ils font de leur malaise un problème individuel, indépendant de toute pression sociale et curable si elles se conforment aux canons universels de la beauté en modifiant leur apparence physique" dit ainsi Faludi.
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L'islamophobie est selon la formule d'Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed dans Islamophobie, Comment les élites françaises fabriquent le "problème musulman": "le processus social complexe de racialisation/altérisation appuyée sur le signe de l’appartenance (réelle ou supposée) à la religion musulmane."
Le racialisation consiste à considérer un groupe disparate et hétérogène de personnes comme un groupe homogène, aux mêmes caractéristiques sur la base d'un ou plusieurs éléments commun ou prétendument commun, comme par exemple la couleur de peau. L'islamophobie est une racialisation des musulmans dans le sens où elle considère qu'un groupe extrêmement hétérogène composé d'1,6 milliards de personnes est homogène dans sa façon d'être et sa façon de penser le monde. En clair, tous les musulmans du monde entier - et ceux supposés l'être, les fameux "musulmans d'apparence" - pensent la même chose, pratiquent l'islam de la même façon et ont la même façon d'envisager le monde.