(Comme la remarque m'a été faite par mail, je précise que je ne suppose pas que les rapports homosexuels, panssexuels etc sont exempts de rapports de pouvoir, ils ne sont juste pas le sujet de mon article).
Je revois passer, chez les différents courants féministes, des critiques autour du courant "sex positive" ou "pro sexe".
Essayons déjà de remonter à la genèse de cette opposition qui date de la fin des années 70. A cette époque des féministes commencent à discuter de ce qui ne l'a pas encore été dans les mouvements féministes à savoir la sexualité hétérosexuelle. De là découlent des discussions sur la pornographie et la prostitution. Ces deux dernières activités sont définies par certaines comme étant par essence patriarcales c'est à dire qu'elles n'existeraient pas hors du patriarcat. Les deux féministes les plus connues de ce mouvement là s’appellent Andrea Dworkin et Catharine MacKinnon. Le livre de Dworkin Intercourse montre en fait que l'acte sexuel hétérosexuel est traversé par des rapports de pouvoir où les femmes sont subordonnées au plaisir masculin.