Il y a 20 ou 30 ans nous jetions des coups d’œil discrets, coupables, aux unes du Nouveau détective chez le kiosquier. Nous ne l'aurions jamais acheté, oh non, mais on se délectait de ces couvertures morbides et ces faits-divers graveleux.
Trente ans après, la presse désormais en ligne nous permet l'impossible ; nous délecter à longueur de journée de faits-divers sordides en 50 exemplaires, déclinés à l'envi dans tous les journaux.